Tous les conducteurs de moto ont besoin d’un casque. Cet accessoire sert à protéger la tête du conducteur et plus particulièrement le crâne, car il amortit le choc avec le sol ou d’autres obstacles en cas d’accident.
Les normes à respecter dans l’homologation d’un casque de moto
Mais devrait-il répondre à une certaine réglementation ? Est-il obligatoire que votre casque soit homologué ? Y a-t-il des normes à respecter ? Eh bien, nous allons répondre à toutes ces questions dans ce petit guide.
L’homologation d’un casque de moto
En France, autant les casques de moto intégraux que les jets ou modulables doivent obéir à des examens bien définis. Ceux-ci doivent correspondre à des normes minimales de sécurité approuvées sur le plan européen. S’il est homologué, vous retrouverez une étiquette sur votre casque et vous pourrez de cette façon vérifier sa réglementation. En effet, une étiquette sur votre casque avec la lettre E fait référence aux normes d’homologation européennes, elle est suivie d’un numéro, ce dernier indique le pays où les tests se sont faits. Les numéros sont entre 01 et 18, le numéro 02 signifie la France.
Concernant les numéros qui restent, il faut savoir que les deux premiers font allusion à la version de la norme que votre casque respecte. Par exemple, la norme ECE 22-05 veut dire qu’il y a eu cinq modifications, les quatre chiffres suivants font référence au numéro de certification du casque. Ce numéro est spécial, ce qui signifie que chaque modèle a sa propre réglementation. Par exemple, si 2 AGV Pista GP-R identiques sont homologués par la même norme, le même numéro figurera dessus. Mais la lettre sur l’étiquette du casque de votre moto veut quoi au juste ? Homologation P/J, J, P et NP, comme vous pouvez l’imaginer, toutes ces lettres font référence au type de casque. Nous vous expliquons ça tout de suite :
- L’homologation P : ce sont les casques qui couvrent et protègent le menton. Ils sont aussi appelés casques de moto intégraux ;
- L’homologation NP : elle indique que la mentonnière ne protège pas ;
- L’homologation J : J de jet, ce qui signifie alors que la mentonnière est découverte ;
- L’homologation PJ : autrement nommée « doubles homologations », il s’agit des lettres qui font allusion aux casques modulables. Ils nous offrent l’occasion de conduire avec la mentonnière fermée et ouverte.
Pour conclure, les numéros représentent en quelque sorte le numéro de passeport de votre casque de moto. Ils nous indiquent donc le numéro et les résultats des tests auquel le casque a été soumis. Vous pouvez les considérer comme les numéros de production du casque. Ainsi, dans le cas où le casque détient l’étiquette avec la lettre E, il faudra comprendre que l’homologation ECE 22-05 est concernée. C’est également la plus étendue d’ailleurs.
Les normes auxquelles doit répondre votre casque de moto
Comme nous l’avions cité précédemment, votre casque doit obéir à des normes européennes, voici les principales normes :
- ECE 22-04 et ECE 22-05 suivies de la lettre P (homologation projective) ;
- ECE 22-05 PJ (homologation protective-jet) ;
- ECE 22-05 J (homologation jet).
Les différents tests faits pour obtenir l’homologation de son casque moto
En premier lieu, le casque de moto est exposé à une température de 25 °C et à une humidité corrélative à 65 % durant quatre heures afin que les fabricants testent sa résistance face à la température. En deuxième lieu, il faudra tester sa résistance face à la chaleur. Pour ce faire, le casque est soumis à une température de 50 °C pendant au moins quatre heures avec un maximum de six heures. Et à côté, il faudra tester la résistance du casque dans les basses températures. Pour cela, le casque est mis sous une température de -20 °C au minimum durant quatre heures jusqu’à six heures au maximum.
Finalement, concernant la température, le test de la radiation ultraviolette sera réalisé. Pour procéder à celui-ci, on expose le casque à une ampoule Xénon de 125 watts avec une distanciation de 25 cm. En deuxième lieu, afin qu’un casque de moto lui soit accordée l’homologation ECE 22-05, on doit aussi tester son endurance contre les chocs et son aptitude d’absorption. Pour cela, et grâce à une stimulation faite par un mannequin, on trouve une notation marquant l’impact.
En troisième lieu, sa capacité à résister aux perforations sera testée. Il faut savoir qu’il y a des points de pénétration sur votre casque de moto et qu’on va tester à l’aide d’un coup de poing. En quatrième lieu, il faudra tester la durée de vie du casque de moto. Afin de résumer ce point, on placera le casque entre deux façades sous une certaine pression.
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